Mémorial Acadien à Saint-Jacques
- Category: Lanaudière
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La mémoire du peuple acadien sera maintenant préservée à jamais au parc des Cultures de Saint-Jacques, alors qu’un monument commémorant le Grand dérangement a été érigé en plein cœur de la Nouvelle-Acadie.
Patrick Beaupré
SAINT-JACQUES - La mémoire du peuple acadien sera maintenant préservée à jamais au parc des Cultures de Saint-Jacques, alors qu’un monument commémorant le Grand dérangement a été érigé en plein cœur de la Nouvelle-Acadie.
Arrachés à leurs terres sous l’ordre du roi d’Angleterre, des milliers d’Acadiens ont été déportés en 1755, avant de devoir errer plusieurs années à la recherche d’une terre d’accueil. C’est ainsi que, dans les années 1760, plusieurs familles acadiennes sont venues s’établir à Saint-Jacques, Saint-Alexis, Saint-Liguori et Sainte-Marie-Salomé, une partie de Lanaudière qui se fera alors appeler Nouvelle-Acadie.
Des représentants de ces quatre municipalités et plusieurs dignitaires se sont rassemblés le 11 août pour se rappeler cette partie de notre histoire et rendre hommage aux ancêtres de nombreux Lanaudois.
Le monument de l’Odyssée acadienne fait partie d’une série de 12, se trouvant en autres en France, en Nouvelle-Écosse, au Nouveau-Brunswick et à Terre-Neuve. « À mon avis, ces monuments pourraient devenir un circuit touristique pour les Acadiens qui veulent connaître leur histoire», a déclaré le président de la Société nationale de l’Acadie, René Légère.
L’instigateur du projet, le maire de Saint-Jacques Pierre Beaulieu, a quant à lui parler du devoir de mémoire à l’égard du peuple acadien tandis que la députée et ministre déléguée Véronique Hivon a salué l’amitié Québec-Acadie, qu’elle a qualifié de relation fraternelle.
L’ex-premier ministre du Québec, Bernard Landry, qui est natif de Saint-Jacques, a qualifié la déportation de 1755 de crime contre l’humanité. «Les grands peuples, pour savoir où ils vont, doivent savoir d’où ils viennent. Ce monument servira à ce qu’un tel crime ne se reproduise peut-être pas », a terminé l’homme politique.
Par Julie Beauchamp Martin, Le Journal de Joliette